Plus sexy que le livret d’épargne ou que le portefeuille d’actions, le vin est un placement qui jouit d’une aura particulière. Trésor liquoreux de Bourgogne que l’on retrouve au fond d’une cave ou Bordeaux que l’on achète de justesse à une vente aux enchères, le vin est un investissement qui a de quoi faire tourner la tête lorsque l’on s’y prend mal. Ne dit-on par d’ailleurs « qu'importe le flacon pourvu qu'on ait… le retour sur investissement ! » ?
Avec Birdee, découvrez comment investir dans le vin et par quels moyens!
Le vin est une excellente manière d’investir dans des actifs qui ne subissent pas les fluctuations des marchés financiers. C’est un placement alternatif avec une volatilité modérée qui présente aussi l’avantage de diversifier ses investissements. Avec l’investissement dans le vin, on apprécie aussi l’aspect trésor : celui d’avoir dans ses mains un morceau de patrimoine et d’histoire.
Si vous n’êtes pas intéressé(e) par l’œnologie, ce n’est pas vraiment le placement vers lequel vous tournez. Il y a d’autres investissements qui conviendront davantage à votre profil ! Pour investir du vin, autant avoir un peu de… pif ! 😉
Le vin est considéré comme un investissement à long terme. Vous devez souvent attendre des années, voire des décennies, pour que la valeur de vos bouteilles augmente significativement. Donc pour faire une plus-value, patience !
Tous les vins ne constituent pas des investissements. Cela concerne uniquement les grands crus et les vins de garde. Donc même si cette petite bouteille de Beaujolais est délicieuse, n’en achetez pas forcément un carton dans l’espoir de voir fructifier ce placement !
Autant être un minimum au fait des tendances du marché et des facteurs qui influencent la demande et le prix du vin. La qualité, la rareté, la région, le domaine viticole, le cépage, l’année de mise en bouteille, l'âge et la réputation du vin sont autant de facteurs qui affectent sa valeur.
Vous devez connaître les bouteilles qui vont prendre de la valeur au fil du temps. Les vins rares, anciens et produits en quantités limitées, sont souvent les plus recherchés et… donc les plus chers. Mouton-Rothschild (Bordeaux), Château Pétrus (Bordeaux aussi !), grands crus du domaine de la Romanée-Conti en Bourgogne, sont des valeurs sûres. Consultez les prix de revente et leur valeur sur le site en ligne wine-searcher.
Achetez vos grands crus et vins de garde chez votre caviste, via l’intermédiaire d’un courtier en vin (moyennant une commission) ou sur des sites spécialisés (vente et enchères).
🍷 Il existe aussi des « caves d’investissement » où l’on s’occupe de gérer vos grands crus et de leur conservation. C’est un service de gestion proposé par Cavissima ou U’Wine, des sites spécialisés dans les grands vins et millésimes. Il existe aussi certains FCP (fonds commun de placement) dans le vin. Vous pouvez aussi investir via les GFV (groupements fonciers viticoles). Rappelons que comme tout placement, investir dans du vin comporte des risques de perte de capital ! Et puis, c’est sans compter que vos enfants peuvent ouvrir pour une soirée pizza votre précieuse bouteille de Bordeaux… 😬 |
Le vin est une matière vivante qui évolue dans le temps. Un vieillissement dans des mauvaises conditions va altérer sa qualité et risque de transformer votre Bordeaux en piquette. Ainsi, le stockage du vin est crucial pour sa qualité et sa valeur. Stockez vos vins de garde et vos grands crus dans une cave (à la bonne température et au bon taux d’humidité !) ou dans une cave de vieillissement électrique.
Si vous souhaitez faire vieillir vos vins chez vous, prévoyez des frais supplémentaires : achat d’une cave ou de range-bouteilles, consommation électrique si cave réfrigérée, hygromètre, thermomètre, etc.
On parle « d’apogée d’un vin » pour désigner la meilleure période pour le déguster. |
Et bien sûr l’investissement responsable ! Une manière utile de contribuer positivement au développement de projets responsables à fort impact. En plus, avec Birdee, vous n’aurez pas besoin de boire vos Bordeaux pour vous consoler : investissez dès 50 € par mois. Donc pas besoin de s’appeler Pétrus 😉 !